Vous avez un contrat d’assurance auto ou d’habitation et votre assureur a décidé de résilier le contrat qui vous unit. Il peut y avoir de nombreuses raisons à cela comme le non paiement des cotisations, la récurrence des sinistres (notamment pour les contrats d’assurance auto), l’aggravation des risques, etc. Dans la pratique, il faut savoir qu’il devient compliqué ensuite de trouver une assurance avec des tarifs préférentiels. Cela dit, il existe de réelles solutions pour retrouver ensuite une assurance. Zoom sur la question.
Les raisons qui poussent l’assureur à résilier le contrat
Comme nous l’évoquions en introduction, les raisons qui conduisent à voir se résilier une assurance sont nombreuses alors même qu’un assuré a de plus en plus la possibilité de le faire lui-même. Voir à ce sujet l’article sur le décret de la loi Hamon.
- Parmi les raisons les plus fréquentes, le non paiement des cotisations fait partie des cas assez fréquents. Nous attirons ici votre attention sur le fait qu’un assuré ne régularisant pas sa situation sera connu des autres compagnies également. Techniquement, si vous ne réglez pas votre prime d’assurance après dix jours suivant l’échéance, votre assureur vous envoie alors une mise en demeure de payer dans les trente jours qui suivent. Si le délai est passé, il peut alors logiquement résilier le contrat d’assurance en question. Par ailleurs, vous serez fiché dans les fichiers transmissibles entre compagnies, en particulier le fichier des résiliations automobiles de l’Agira.
- Concernant les sinistres, dans le cas de l’assurance auto en particulier, c’est bien la fréquence de ceux-ci qui va motiver à la résiliation de votre contrat d’assurance. Si vous êtes automobiliste, l’impact est très clair sur le montant des primes pour être assuré par la suite : votre malus est recalculé à la hausse et chaque sinistre est inscrit pendant une durée de cinq années dans le cadre des assurances auto.
- L’aggravation du risque, question un peu mins connue, fait partie aussi des raisons possibles de résiliation. A la signature du contrat d’assurance, votre assureur a logiquement étudié avec vous les risques et les garanties. Si vous avez une augmentation probable d’augmentation du risque, vous êtes tenu d’avertir votre assureur dans les quinze jours. Ce dernier pourra ensuite décider de la résiliation ou de l’augmentation des primes versées.
- L’inexactitude des déclarations faites par l’assuré représente aussi un réel motif de résiliation. Il s’agit ici, vous l’avez compris, d’un cas possible de fausse déclaration. A l’aide d’une lettre en recommandé, la compagnie d’assurance vous notifie ce point et peut donc procéder à la résiliation dans les dix jours. Notez enfin à ce propos que, pour éviter de se retrouver dans une telle situation, un entretien annuel avec votre assureur est une bonne idée.
Se faire réassurer : Comment ?
De toute manière, vous avez intérêt à jouer la transparence. Les fichiers partagés des assureurs font que les informations circulent potentiellement sur les situations des assurés. Certaines compagnies assument de prendre en charge tout assuré qui s’est vu résilier son contrat d’assurance. Vous pouvez également nous contacter si vous êtes dans ce cas pour plus d’informations.
Cependant, les primes sont en toute logique un peu plus élevées. Essayez alors de reprendre les bases d’une négociation avec votre assureur à la fois sur les garanties et les franchises bien entendu. Notez enfin qu’il existe une solution pour se réassurer quoiqu’il arrive, en recourant au Bureau central de tarification (BCT) lorsque vous vous heurtez à des refus écrits, qui fixera alors le montant des primes que vous devez vous acquitter et obligera par un assureur à suivre ce tarif pour vous assurer. Le BCT traite ainsi des questions d’assurances automobiles, des assurances santé, de la construction, de l’habitation ou encore des catastrophe naturelles.